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Vacances d'inhumanites

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hyneige's avatar
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Complainte des pétales effeuillés.
- (En vacances espérées d’inhumanités)




En pétale et virevolte d’un vide.

Tendres marguerites que leur aspiration
Agenouille sur le fil de leur vie.
Petites jupes, virevoltants samares,
Qu’un dieu ou bien un hasard a semées
Au vent sidéral dans le grand chaos
De cet univers immense et trop vaste
Où la matière noire en maître règne.

En pétale oublié, ciel et marais.

Qu’est-ce que ces monstres qui vous dévorent
Dans chaque nuit où vos rêves vous fuient?
Le temps pleure en l’enfance éperdue
De tous ces enfants que le monde trahit.
Qu’est-ce donc qui les livre aux cauchemars
Où ils se noient sans fin, abandonnés.
Aux marais, leurs peaux nues, flottent vidées.

En pétale offert aux saisons du cœur.

Nous somme en marée d’une humanité
Déroulant le rideau des lendemains
Où nous nous égrenons en espérance,
Fleur à la main, posée sur notre cœur,
Pour chacune de nos prières dites.
Parfois un rayon de soleil doré
Posé sur la peau nue de notre ivresse.

En pétale frileux, diversité.

Nous sommes de formes, d’habits sans temps,
Sommes en multitudes de vécus
Avec les mêmes desiderata
Qui nous font vivre et soulèvent nos âmes.
Faire un enfant est douceur de l’amour
Et espérance en un meilleur pour lui.
Nous sommes de ces variétés plurielles.


En pétale d’une foi simulée.

Filles que la foi faussée humilie,
Je voudrais tant glisser en un ailleurs
Où la vie serait plus que survivance,
Où le beau n’embrasserait pas le laid,
Ne danserait pas complice du mal,
Où le froid ne durcirait pas les cœurs,
Où le chaud nous garderait plus amour.

En pétale et maturité sagesse.

Parfois un rayon de soleil paraît
Sur la peau nue et pure du visage.
Les saisons du cœur s’effeuillent en tendre
Quand l’abominable exalté s’éloigne
Et les amours se conjuguent à s’aimer,
Jamais à mentir, ni à se trahir
Sur le chemin aux vertus de sagesse.

En pétale de jeunesse et regret.

L’aimer présent devient notre futur;
L’humanité ne nous est que prêtée,
Jamais donnée et n’est qu’un simple habit
Au carnaval du vivre et du souffrir
Où nous pleurons toujours un peu amers,
Cette jeunesse à naître et à mourir
Que le poète aligne en son poème.

Pétale en délires désabusés.

Au miroir du temps, nous nous engluons
En tous ces acquis d’une déraison,
Mais le destin nous emporte en ailleurs.
L’arrogance domine, écrase et broie
La victime qu’il pulvérise offerte
À ses pulsations les plus misérables.
Pourquoi cet infâme à régner sur terre?

Pétale en désarroi et connivence.

Le vol des hirondelles se sont tu.
Les princesses-filles immatérielles
Ne sont pas jouets des garçons-princiers.
Notre monde costumé d’arbitraire
Se corrode aux habitudes qui rongent
Acide en ces difformités concupiscentes
D’une religiosité disgracieuse.

En pétale d’une communion bue.

En nos amours, nous tressons tous ces liens
De nos fils en ardeur de tendresse,
En acharnement d’une affection,
En ce dévouement d’une abnégation,
En jubilation de nos attachements,
En ce ravissement et sollicitude,
Sur la trame d’une offrande voulue.

Pétale assombri de ces loups hurlant.

Notre sang pleure le temps de ce passé
Et de ce présent, hélas assombris
Par ces gens de Dieu qui portent le diable.
Il y eut tant de ces temps en si sombres
Où des prophètes promis aux enfers
Prêchaient la haine en leur intolérance :
Dieu ne peut venir de loups qui aboient.

Un pétale pour me parler de vous.

Parlez-moi de vous et de vos amours,
De vos rêves-fille et de vos espoirs
En effeuillant vos souvenirs anciens
Un à la fois sur le sentier des jours
Où vous cheminez en parfois inquiète,
Parfois agressée par le quotidien
Et la dureté sournoise vécue.

Pétale en ivresse de votre cœur.

Parlez-moi de au fond de vous,
En ces bonheurs joie et parfois tristesse,
En moments écolière et pleins d’espoir,
Aux temps d’ados en amours insensés.
Pleurerais-je avec vous ce temps passé?
Le temps d’une maturité vécue
Où, à naître, l’enfant se fait regret.


En pétale des amours attendries.

Petits pétales resserrés en fleur
Et praline-hymen ajouré et chair
Qui a soif d’éclore en miel et douceur
Quand la fente s’offre en bonbon surette
À la turgescence attendrie qui l’ouvre.
Puis le sang qui coule en cette blessure
Que sublime, l’extase endort si tôt.

En pétale abandonné sur son socle.

En racontant, tout bas à votre oreille,
La fable du Dieu créateur sculptant
En bloc-granite la fille esquissée
Que l’homme ne reconnaît pas comme sienne.
Un chef-d’œuvre abandonné en sa gangue
Aux temps anciens qui l’y ont refoulée :
Et l’Homme demeuré l'handicapé.

Pétale en rêve et couleurs assortis.

En bleu-Matisse et broderie d’un nu,
Chair en blanc aux feux des forêts mouillées,
Ou en chair ébène aux éclats des vagues.
En jaune étendu-Modigliani,
Étalant l’offrande obsédante et crue
En pose idéalisant le modèle :
Toutes ces images en dons de Dieu.

Pétale-poème en vous remerciant.

Je vous dis merci en un mot gentil
Et je prends plaisir à votre sourire.
Être ce soi au jardin du plus-être
Où les enfants enracinent leurs âmes.
Votre plaisir d’être libre et vous-mêmes
En hirondelle et danse élégante,
En arabesque et selfie de vous, belle.

Pétale de votre vérité vraie.

Un Dieu vous fit en formes nues et belles
Que l’Homme, complexé, dénatura.
Votre droit d’être belle et d’être vraie
En vos rêves, en votre quotidien.
Le droit aux amours, voulues, authentiques,
Le droit du corps, de toutes ses parties
Pour chacun des enfants et des humains.

Pétale abîmé d’une foi malsaine.

Que chaque religion se remédite
En une spiritualité saine
Que chacune rejette en aversion
Toutes ces diaboliques perversions
De leurs chefs démons et irréligieux
Qui sèment le trouble et le terrorisme
En leur éphémère soif d’une gloire.

Pétale entaillé d’une déchirure.

Dans une cité, la guerre ravage,
Où des enfants regardent vers le ciel,
Où un Dieu trônerait sur les nuages,
Un baril d’explosif et de ferrailles
Que les vilains laissent tomber sur eux…
Explosion et déchirement des corps,
Éclaboussure et leur sang sur les murs.

Un pétale de l’Histoire mauvaise.

Des monarques ont découpé ce monde
En frontière de guerre et injustices.
Avec leurs ciseaux aux dents carnassières
Ils ont coupé sur le papier des cartes
En deux ou trois parties ou plus les peuples.
Honte aux rois d’Angleterre et des royaumes!
Ce monde en leur dégoûtant héritage!

Un pétale en commercialisation.

Des marchands en inéquitable et vil,
Des produits vantés qui anorexisent
Les fillettes en un futur dramatique,
Loin d’une heureuse alcôve pour l’enfance.
Le commerce qui germe en milliardaires
Qui obstruent le soleil à tous ces gens
Qui meurent pour leurs frivoles caprices.

Un pétale de peur et de terreur :

Quand la chair à la chair s’unit salie
D’une enfance aux années éclaboussées
En leur tendre innocence anéantie.
Ces religions pulvérisant leurs âmes.
Et les promesses de ce Dieu sont vaines
Qui assassinent ainsi autant d’enfants!

Un pétale de chair en ce sublime.

La peau nue et en toutes ses teintes :
D’un blanc de neige à l’ébène si sombre,
Des jaunes d’ambre au caramel et sable,
D’un café lait au cacao, gingembre,
De moka, de cacao ou d’amande,
De marron, de beige, de miel ou d’érable.
La chair en cette tendresse d’aimer.

Pétale en voile d’annihilation.

Un voile obligé en chaînes de nègres,
En dénigrement de l’individu,
En cette ségrégation d’une non-peau,
En cette tache sombre et inhumaine
Au bord du travail des enfants-captifs,
Sur la tranche des fillettes violées.
Même horreur au pays du négligeable!

Pétale en la Parole détournée.

Dieu étant mansuétude, amour et paix,
La charia n’est qu’un plus de perversion
De ceux qui salissent de Dieu le nom.
Un Dieu de paix ne peut  être de guerre :
Les conquérants du jihad sont du diable
Qui se livrent aux ignominies honteuses.
Qu’ils soient maudits d’user de sa Parole!

Pétale moisi de l’insoutenable.

Qui ne respecte ni sa femme, ni ses filles,
Ne peut respecter l’unique Dieu vrai
Et son hajj, médaille d’hypocrisie
Qui le fixe à l’opprobre des humains.
Nul accommodement à l’inacceptable!
Les paroles de nos politiciens
Sont cette mollesse indigne de tout.

Pétale en ces temps neufs si arriérés.

Celui qui se dit saint devient la bête
Vomissant les révélations en haine.
Demeurés aux temps des inquisitions,
Les religieux emploient et fanatisent
Les intégristes, nouveaux négriers,
Essaimant en diaboliques-guêpes
Pour s’assujettir les enfants du monde.

Pétale en ambiguïté d’un Islam.

Témoins de ses sectaires fanatiques,
Quel est ce Dieu que l’Islam oriflamme
En leur odieuse déchéance tue?
Ces salauds en sont devenus symbole,
En un dégoûtant avilissement de la foi
Sans que des voix respectables et fortes
Ne s’élèvent, condamnant le mensonge.

Un pétale en brutalité gluante.

Un fait divers en gluance de sperme
Ou des salauds en DSK violentent
Des femmes et des mineures rabaissées
Sous le regard clément, concupiscent,
D’une justice assujettie au crime.
Leur argent permet les pires bassesses
Sur leurs proies qui ne sont que souffre-baise.

Un pétale en affirmation du vrai.

En vérité, je vous le dis à vous,
La peau de la femme est miroir de Dieu.
Cacheriez-vous la vérité de Dieu
Sous un voile de noirceur et de démence?
Ces hommes sont déjà des condamnés
Qui financent la terreur et le Mal.
L’Abomination ne fera qu’un temps!

Pétale en un grand rêve et de venir.

J’ai rêvé que ce monde était plus beau
De tout ce que nous y avions bâti
En plus humain et en plus fraternel.
Un monde de justice et de partage
Dans sa richesse et son adversité.
Un monde sain, sans haine, ni violence,
Où il fait bon vivre et se côtoyer.

Pétale de ces enfants à pleurer.

Fillette abandonnée aux barbelés
De ces murs-prisons et interminables…
Fillette en visage fondue acide
De ces désaxés, intégristes fous.
Fillettes violées et pendues aux arbres
En dégradation de leur dignité.
Tant d’enfants jetés en ordures d’hommes.

Pétale des femmes désespérées.

Femmes enfermées en l’obscurantisme
De ces époques jamais révolues
Que leurs racines-griffes éternisent.
Femmes noyées dans cette absurdité
Qui gruge au quotidien leur force d’âme
Pour saper et abattre leur vouloir,
Pour que leur désespoir soit leur néant.

En pétale de vivre malgré tout.

En marguerite au champ du dure vivre
De cette humanité rarement tranquille
Et soumise aux eaux troubles des saisons
Où les hommes sont repris de folie.
Leurs disputes et leurs dévastations
S’emmêlent aux éclats de la nature
En cycle assassin d’anéantissement.

En pétale d’un partage des tâches.

En cette équité du complémentaire
Où l’équilibre juste est assumé
Pour tous et chacun en la famille.
Que le berceau du vécu et d’enfance
Nourrisse chacun des beaux souvenirs
Qui nous accompagneront jusqu’au soir,
En moment heureux de partage et joie!

En pétale de droits et libertés.

Que chacun soit lié à tous les autres
Par des gestes purs et des actions libres
Dans le respect de chaque individu!
L’être est libre et n’appartient à personne.
Que l’enfant est d’abord charge d’amour,
Et responsabilité assumé.
Que tous et chacun ont droit d’être heureux!
Au miroir du temps, nous nous engluons
En tous ces acquis d’une déraison,
Mais le destin nous emporte en ailleurs.

In the mirror of time, we get bogged down
in all these knowledges of a nonsense,
But the fate takes us there somewhere else.






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Comments2
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LOULOUGSTP's avatar
haaaaaaaa !!! Tu touches à des points de la fleur de la vie ! De cette mondialisation douteuse, qui peut fleurir ? Alors on se doit de la semer cette marguerite ! Merci !!