Quelle dualite?

Quelle dualité?



S’il est une chose de vrai,
C’est que la dualité n’existe pas,
Puisqu’en l’univers existant
Tout et chaque chose sont reliés.

À qui sert et a servi cette chose
De séparer tout en deux entités
Qui vont jusqu’à s’opposer?
À l’intolérance et à la pensée unique
De toutes ces idéologies barbares,
Et le plus souvent religieuses
Qui ont maculé de leur merde
Le monde où nous vivons tous.
C’est encore le cas aujourd’hui
De l’intégrisme de tout poil
Et surtout de l’islamisme honni.
Pourtant il y a du bien dans le mal
Et tellement de mal dans le bien.
Dieu est esprit et il est matière;
On ne peut le séparer de sa création.
Dieu est à la fois bon et mauvais,
Puisque sa création contient du mal
Et qu’on a toujours la responsabilité
De ce que l’on prétend créer.
Cette petite planète Terre
A permis in extrémis la vie;
Elle est toujours en cet équilibre
Entre la vie et son anéantissement.
La magie envoûtante et sorcellerie,
Et cette porte d’un ailleurs…
L’amour est plaisir, souvent douleur.
Le vêtement habille et déguise;
La nudité est beauté en absolu.
La cour des rois en centre du monde
Et en tout ce mauvais du divin.
Faucille et marteau, paysans, ouvriers,
D’une idéologie qui fauche et écrase.
La vie, ce cheminement vers la mort,
Et cette mort comme une espérance.
L’amour est ce mal d’un besoin
Où se donner nous est resservi.
La clé est cet espoir de nous Alice
Au pays perdu des mystères.
Tous ces idiots qui sèment la mort
Nous hérissent de l’intolérable.
L’amour et la haine en ce tourbillon
Qui efface le temps et l’humain.
L’or si précieux qui prie les dieux
Et qui embaume les milliardaires.
Un DSK en grosse brute épaisse
Que les français éliraient président.
Le diamant dur et incorruptible
Que la fourberie porte à son cou.
Adam et Ève, enfants d’un paradis
Qu’un Dieu tente juste pour punir.
La sexualité est ce plaisir divin;
La fécondité, négation de la vie.
Le pentagramme inversé, le diable;
À l’endroit, lumière et spiritualité.
Le miroir est sagesse et vérité;
Brisé, il déroule le malheur.
La dualité n’existe pas en ce monde
Où tout est infiniment entrelacé.
Unité harmonisant les forces contraires :
Ce dragon que le christianisme diabolise.
Le mal est enfermé gigogne dans le bien
En une boite à l’éternelle surprise.
La matière n’est qu’un peu de ce néant
Qui se tapit dans le vide du tout.
Un message évangélique et simple
S’enveloppe d’une richesse honteuse.
La vie en ce sacré qui l’ancre
Dans le désossement des autres vies.
L’amour est ce doux don de vie
Que l’humanité finit toujours par trahir.
La chair en courbes et frémissement;
Les ombres passent sur les murs dressés.
Le temps s’écoule inlassablement
En ces quelques grains d’un destin.
La forêt est sombre et menaçante
Quand le chat est plus noir que la nuit.
Le cauchemar torture le désir
En dérive étrange dans l’oubli.
Les ténèbres naissent de la lumière
Qui se nourrit de ses ombres.
La lune pleine qui fixe la nuit
Sur le pivot d’une odyssée.
Dans cet univers bien trop vaste,
Tout se tisse et s’entretisse
En un tout qui nous englobe aussi.

S’il est une chose de vrai,
C’est que la dualité n’existe pas,
Puisqu’en l’univers existant
Tout et chaque chose sont reliés.